Et maintenant ?

Publié: 20 septembre 2010 dans Non classé
Et maintenant, pour ceux qui auraient envie de savoir si notre nouvelle vie est toujours aussi rigolote maintenant qu’elle se fait à Pékin, c’est là que ça se passe :
 

Nous y voilà… Le principe de l’expatriation, c’est que ça ne dure pas toujours… Hong Kong, pour nous, c’est fini. Ou presque fini.

Nous y sommes revenus la semaine dernière, après un mois de vacances en France (toutes les photos, pour les Zamis qui voudraient en récupérer, dans l’album “France 2010”), le temps de régler les derniers détails avant le déménagement…

Les derniers détails sont réglés : toutes les paperasses administratives sont terminées (nous avons enfin notre “Z-visa” pour la “vraie” Chine)… l’appartement est vidé de toutes nos petites affaires (qui, à l’heure qu’il est, doivent gentiment voguer en direction de Pékin)… électricité, gaz, téléphone ont été coupés… les clés sont rendues… la dernière proposition de La Péro lancée… les droits de gestionnaire du groupe correspondant distribués à quelques Zapérotiens qui menacent de demeurer hongkongais quelques temps encore… on a terminé de biffer la “liste” qu’on avait faite des choses à réaliser absolument avant de partir…

Drôle d’impression de quitter une ville qui n’est pas la nôtre et qui, pourtant, l’est un peu, la nôtre… On était quand même drôlement bien, ici !

Drôle d’impression de ne pas quitter vraiment aussi… J’imagine qu’on réalisera un peu plus tard… à moins qu’on ne soit jamais arrivés vraiment…

Drôle d’impression à écrire ce billet qui vient clore ce blog de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit décidément pas d’être nouvelle…

De retour à Hong Kong, la semaine dernière… trois semaines, pour notre appartement, sans climatisation… et voilà dans quel état on retrouve notre matelas…

… il n’y a pas de photos des oreillers, des draps, des canapés… mais vous imaginerez sans difficulté, hein ?

Quand on vous dit qu’il fait humide dans la ville de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

La fifille à son papa…

Publié: 2 juillet 2010 dans Louise...

Réponse à la question posée précédemment… en images…

Elle fait la fierté de son papa, Petite Louise !

Si on m’avait dit un jour que je publierais une photo comme celle-la sur le blog de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

D’ailleurs… si on m’avait dit un jour que je tiendrais un blog de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

… d’après vous, elle fait quoi, à ce moment précis, Petite Louise ?

Réponse dans les jours à venir… vous avez donc quelques jours pour laisser toutes vos suppositions en commentant ce billet du blog de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

Aujourd’hui, c’est d’une femme-d’expatisation collective que je veux faire le compte-rendu… ce genre de femme-d’expatisation qui fait qu’un tout petit groupe d’une vingtaine de français se retrouve tout tranquillement, un vendredi soir, sur une immense jonque de bois, au milieu des eaux hongkongaises…

Ben oui… on est comme ça, nous… quand on veut se retrouver un peu tous, une dernière fois (ou presque), on fait les choses en grand… et, grâce à Adé, en grand c’est vraiment en grand… parce que la jonque en question, on l’avait pour nous tout seuls…

Toutes les photos dans l’album “La péro sur une jonque”…

Un grand merci à Adé, donc, et aussi un grand merci à l’équipe du Spysea, la jonque sur laquelle nous étions (et bonne nouvelle, Zami lecteur, le Spysea est à louer le temps d’une soirée, d’une journée ou peut-être même de plus…et contrairement à ce que l’on peut imaginer, ce n’est pas hors de prix du tout…  toutes les infos ici) !

Et, comme je parle de dernière session de La Péro, de visite de Hong Kong plutôt que de vacances au soleil, il faut bien que je m’en explique auprès de ceux qui ne sont pas encore au courant…

Je m’en explique : Hong Kong, c’est fini pour nous… Il fallait bien que cela arrive puisqu’il y a maintenant trois ans, presque jour pour jour que nous sommes arrivés avec nos petites valises (bon… d’accord… avec plein de m2 d’affaires qui suivaient aussi…)… Nous partons donc de Hong Kong fin juillet, après un petit tour par la France pour le plaisir de revoir tout le monde et de présenter, enfin, Petite Louise à sa famille et à ses amis français… Ca, c’est la première nouvelle…

Et nous partons pour… Pékin !

Ca, c’est la deuxième nouvelle… Et quelle nouvelle ! Un nouveau départ, un nouvel emménagement… une nouvelle ville pour notre nouvelle vie à nous qui n’en finit (décidément !) pas d’être nouvelle !

Chose promise, chose due : quelques nouvelles de ma femme-d’expatisation…

Depuis maintenant trois ans que nous sommes à Hong Kong, je crois avoir déjà prouvé, à maintes reprises, que ma femme-d’expatisation était en bonne voie… Massages, manucures, pédicures, brunch dans de grands hôtels, après-midi au bord de la piscine de la résidence, “helper” à domicile, livraison des repas à domicile régulièrement (bon… évidemment… un peu moins depuis que “helper” à domicile…)… on peut dire que je me femme-d’expatise avec brio.

Il y a pourtant une chose qui manquait encore à mon palmarès : la vente privée d’une maison de luxe… Voilà qui est fait ! La semaine passée, j’ai assisté à une vente privée de Shanghaï Tang, LA marque de luxe locale !

Première virée le vendredi, jour d’ouverture des ventes… Je m’attendais à ce qu’il y ait du monde. Il n’y avait pas “du” monde : il y avait “tout” le monde ! A croire que toute la communauté expatriée (et ce n’est pas un hasard s’il y a un “e” à expatriéE !) de Hong Kong s’était donné rendez-vous ! J’étais venue avec Louise, ma copine Aurore et Bastien, le copain de Louise et fils de Aurore. Ce n’était pas une bonne idée : on joue beaucoup moins bien des coudes avec un bébé en écharpe ! On a raflé ce qu’on a pu, mais on n’a pas pu beaucoup…

D’où la seconde virée, le lendemain, en compagnie d’Adélaïde. Pas de bébé et moins de monde : bien plus facile de se laisser à aller à faire des affaires incroyables en achetant à prix sacrifié des articles dont on n’a pas besoin…

Vous savez quoi ? J’adore ma femme-d’expatisation !

Et vous savez quoi ? Les garçons aussi sont allés chez Shanghaï Tang (même François, venu tout exprès, ou presque, de Barcelone)… je crois qu’ils se femme-d’expatisent aussi !

Pour la petite anecdote bien rigolote… Durant ma deuxième virée, emportée par ma frénésie de furetage-essayage-payage, je n’ai pas senti mon joli bracelet se détacher de mon poignet. Lorsque je me suis aperçue de sa disparition, bien plus tard, il était trop tard pour espérer le retrouver. J’avais beau être bien contente de ma matinée, j’étais quand même un peu triste. Du coup, en rentrant à la maison, j’ai envoyé un courriel à Fabienne, mon “contact” chez Shanghaï Tang (sans qui rien n’aurait été possible… merci, Fabienne !) pour lui signaler simplement la perte de mon bracelet… au cas où… sans grand espoir… forcément…

Mais on est à Hong Kong !

La salle a été nettoyée et on a retrouvé mon bracelet !

Il n’y a vraiment qu’ici que ce genre de chose peut arriver(et là, je sens le merveilleux papa de la merveilleuse petite famille F. rager parce qu’il est le seul à ne pas pouvoir se vanter d’avoir été surpris par l’honnêteté des hongkongais)… et c’est pour ça aussi qu’on l’aime tant, cette ville de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle !

Ca fait longtemps, hein ?

Honte à moi… et même pas le temps, ce soir, de rédiger un vrai billet… alors, pour amadouer les fidèles Zamis lecteurs (et aussi tout exprès pour Gaëlle et Jeanne), un petit tour par ici, le temps de déposer de nouvelles photos de Petite Louise… Le tout dans l’album “Louise de mai”…

Et promis (oui, Delphine, c’est promis !), je viens tout bientôt vous donner quelques nouvelles de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

Evidemment, la surprise n’est pas super drôle pour les non-initiés… mais on est comme ça, nous : on se permet des blagues incompréhensibles sur le blog de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…

Compte-tenu du titre de ce billet, le vert s’impose…

Avant le petit “retour sur le cas Emily” qu’a constitué le dernier billet posté sur ce blog, je vous avais annoncé que Petite Louise, Monsieur et moi avions pris une petite semaine de vacances à Hong Kong, histoire de faire un peu le tour de tout ce que nous n’avions pas encore fait…

Ce fut l’occasion pour nous de découvrir de petits îlots de nature perdus au milieu des gratte-ciel, de petits havres de paix bien  sympathiques où nous avons pu profiter de la (toute relative) fraîcheur de la météo du mois d’avril.

Nous avons commencé par une petite journée passée à Discovery Bay (ben oui… honte à moi : je n’étais jamais allée à Discovery Bay…). Petite Louise a adoré Discovery Bay ! Ce n’est pas tellement le restaurant au bord de l’eau, ni la promenade le long de la plage, qui l’ont enchantée… Si Petite Louise a adoré cette journée, c’est parce  qu’il a fallu prendre le bateau pour y aller et pour en revenir, et que ça, c’est tout simplement génial !

Nus nous sommes ensuite consacrés à ce qui se trouvait sur les deux îles “principales”…

Il y a eu tout d’abord le Hong Kong Zoological & Botanical Garden qui, s’il ne vaut pas le zoo de Barcelone, ni même celui de Singapour (Caro, François, si vous m’entendez…Pur hasard ou bien c’est en fonction des zoos que vous choisissez vos destinations ? ), est tout de même bien sympathique. Pas de grande surprise, ni d’animaux complètement stupéfiants mais bien du plaisir à se promener au milieu des volières et à découvrir un cadre assez agréable… Pas aussi agréable, néanmoins, que celui du Kowloon Park. Honte à nous qui n’avions pas traîné plus tôt nos guêtres de ce côté-ci de Hong Kong… Là encore, rien d’exceptionnel si ce n’est un parc vraiment très agréable, très boisé, au coeur de l’île de Kowloon, ce qui, en soi, est déjà exceptionnel… Si ce n’étaient les tours qui se dessinent au loin, on oublierait presque que l’on est à Hong Kong ! On a même vu que le parc abritait une piscine assez vaste et bien aménagée, qui n’était pas en eau lors de notre passage. Quelque chose me dit néanmoins qu’elle doit être très fréquentée et qu’on ne trouve peut-être pas, au bord du bassin, la quiétude que l’on a pu aimer dans les allées du parc..

Puisque nous étions sur Kowloon (les “d’ici” le savent : Kowloon, quand on habite l’île de Victoria, c’est toute une expédition… à plus forte raison quand on habite Tai Tam…), nous en avons profité pour aller faire un tour du côté du marché aux fleurs (pour les “d’ici” toujours qui, comme nous, seraient passé à côté : c’est rue Prince Edward et c’est l’endroit idéal pour trouver des fleurs, des plantes et des vases… de très belles choses à des prix défiant toute concurrence !), puis au marché aux oiseaux, à quelques pas de là… Et là, Zamis lecteurs, je dis que nous ne devrions plus avoir le droit de tenir un blog d’expatriés à Hong Kong pour avoir si longtemps ignoré l’endroit… C’est tout simplement formidable de dépaysement et d’authenticité ! Ce n’est pas très grand, pas calme du tout et il faut aimer marcher au milieu des oiseaux qui pépient et de l’odeur, très forte, d’ammoniaque qui va forcément avec, mais on a adoré ! Il paraît que les chinois entretiennent avec les oiseaux  une relation qui ressemblent à celle que les occidentaux entretiennent avec leurs chiens ou leurs chats… à en juger par les extraordinaires cages, toutes sculptées, que l’on a pu croiser ici ou là, on veut bien le croire… Joli moment de plongée dans une culture que l’on côtoie sans toujours bien prendre la peine de s’y intéresser suffisamment…

Quelques rues plus loin, c’est devant les devantures des marchands de poissons que nous avons passé quelques longues minutes de rêverie… Parce que oui, Zamis lecteurs, ce qui s’agite dans les petits sacs en plastique que vous voyez pendouiller le long du mur de cette drôle de boutique que vous pouvez découvrir ci-contre, ce sont des poissons… des centaines de poissons de toutes les couleurs, de toutes les tailles, de toutes les  formes… et aussi, dans des bacs au sol, des dizaines et des dizaines de petites tortues d’eau et de terre…

  

Après toutes ces images, couleurs et odeurs nouvelles, Petite Louise avait bien besoin de se remettre de ses émotions… Elle s’est donc offert une petite tétée à l’Intercontinental (pour  l’accompagner, on s’est laissé aller à commander un “tea set”.. mais seulement parce qu’il fallait bien consommer pour justifier notre présence, hein ?)… Elle est comme ça, Petite Louise : quand elle prend sa tétée, elle aime bien être à son aise…

Et tout bientôt, un billet tout spécial pour la famille de Monsieur, avec présentation d’un endroit un peu particulier que nous ne nous attendions pas à rencontrer durant ces vacances hongkongaises de notre nouvelle vie à nous qui n’en finit pas d’être nouvelle…